« Ange ou démon, tendre ou violent,
un tempérament de feu et une sensualité à fleur de peau »
Né en Biélorussie en 1969 et considéré comme un jeune prodige dès l'âge de six ans, Mikhaïl Yurkov reçoit une éducation musicale privilégiée d'abord au Collège musical puis au Conservatoire Supérieur de Minsk.
Ses professeurs, Yurkevitch et Voskrisenski, en véritables maîtres, le dotent d'une technique forte et exigante, tout en respectant sa personnalité, un caractère rebelle et facétieux, doté d'une grande séduction et d'un sens inné du spectacle.
A l'âge de 17 ans il est lauréat du Concours des Républiques Soviétiques et il joue avec le Philharmonique de Minsk le « Deuxième Concerto » de Rachmaninov. Le public s'émeut devant cet adolescent surdoué et plein de grâce.
Il est découvert d'abord par les Allemands qui l'inviteront à jouer dans plusieurs villes d'Europe, appréciant son caractère typiquement slave et ses larges moyens physiques et pianistiques dans l'exécution des œuvres romantiques.
Son jeu magnifiquement intériorisé, puissant et souple, cadencé et construit, donne un souffle vivant aux œuvres qu'il fait siennes.
L'éminent musicologue français, Marc Honegger a dit de lui : "En possession d'une technique sans faille, Mikhaïl Yurkov est une véritable nature de soliste. Ses interprétations témoignent d'une version personnelle des œuvres auxquelles il donne souvent un éclairage neuf. Elles sont le reflet d'un tempérament d'une grande richesse qui sait unir la tendresse, la rêverie et la force. D'une exceptionnelle variété, son toucher du clavier n'est que l'expression des qualités de son âme d'artiste".
Mikhaïl Yurkov est depuis 11 ans installé à Lyon, en France et il donne des concerts dans toute l'Europe.
Voulant s’affirmer de plus en plus dans son art pianistique, il demande, avec grande insistance, au producteur international d’artistes, Gérard Gutierrez (Ballets de Saint Pétersbourg, Central Park, Demis Roussos, etc…) de devenir son imprésario.
Deux destinées qui se lient et une série de 8 premiers concerts en 2 mois, dédiés à Franz Liszt.
Il croise le chemin d’Alexandre Konius-Rachmaninov, petit-fils du compositeur, qui ému d’entendre à l’identique, l’interprétation des œuvres de son grand père, Sergueï Rachmaninov, organise pour Mikhaïl Yurkov, un concert grandiose à Rome devant plus de 2000 personnes dont les membres de la Fondation Rachmaninov
En 2011, un enregistrement CD, "Rachmaninov ou la pudeur romantique" entièrement consacré au compositeur a été très remarqué par la revue "Diapason" qui lui a décerné, pas moins de 4 diapasons.
Le critique, Alain Cochard, de cette même revue "Diapason" a écrit : "Mikhaïl Yurkov se montre fidèle à l'humeur promise en couverture de son album, chose dont on ne peut que se féliciter s'agissant d'un répertoire où l'on en a vu plus d'un confondre musique avec pathos outrancier et performance sportive. Portée par une respiration et une sonorité ample, la sonate n°2 privilégie l'exploration de la polyphonie et évite l'alanguissement dans le mouvement médian..."
http://mikhailyukov.over-blog.com
